Présentation
D’un grand père chevrier en Extrémadure (région d’Espagne riche en biodiversité), il se déplaçait à dos de mule pour amener les hautes herbes fraichement coupées dans l’enclos des chèvres, afin qu’elles y passent la nuit confortablement et en sécurité.
Naturellement, dès que j’ai atteint l’âge de pouvoir exprimer mes 1eres envies (1 an), je demandais constamment à m’approcher des chevaux/ânes/poneys…et finissais toujours sur leur dos.
Mes parents m’ont inscrite en 1978, au poney club du petit Bayonne dans le 64, installé dans les voutes de la citadelle aujourd’hui disparu. Depuis je n’ai jamais cessé de m’entourer de chevaux, en tant qu’amatrice, puis professionnelle. 50 années accompagnée et fascinée par leur prestance, leur élégance, leur résilience et leur humilité.
La compétition
Sportive depuis toujours, surf, ski, natation…c’est le surf qui m’a amenée à la compétition.
Dans les années fin 90 début 2000, classée meilleurs espoir féminin français dans les moins de 18 ans.
Puis à 18 ans, je suis passée en coupe de France, dont mes meilleurs résultats furent :
- 4eme au classement général annuel, circuit coupe de France après 4 épreuves en 1992
(en ayant fait que 3 épreuves).
- 3eme à l’étape coupe de France à Lacanau 1993
- 3eme à l’étape coupe de France d’Anglet Sables d’or (ainsi que d’autres étapes
classées dont je n’ai pas de preuves de mes résultats)
- 2eme au Maïder Arosteguy – Biarritz Grande plage en 1992
- Championne départementale en 1993
Les concours équitation ne m’ont jamais trop attirée, comme en surf. J’en ai effectué, avant l’existence d’internet et des réseaux (j’ai grandi à l’époque du Minitel), jeune, fougueuse…mais aujourd’hui adulte, (avec un titre en 2019 de Championne régionale
Equitation de Travail FFE Club Elite), j’ai du mal à croiser le regard de certains chevaux à qui on impose une activité sans plus de préparation physique et mentale que ça, au détriment de son intégrité. Le cheval tant résiliant, accepte-le désir de la plupart de ses cavalier(e)s, celui de briller, avant de comprendre comment un cheval bouge et fonctionne.
Et c’est ainsi que ma passion pour l’enseignement intervient. Je désire amener les outils et les connaissances pour les utiliser, à tous les cavalièr(e)s, du débutant au confirmé, de celui de l’extérieur au compétiteur, du dressage au CSO dans un seul but :
- Travailler à cheval en intelligence collective, Comprendre la connecTion (au sens communication donc je mets un T etnon un x),
- Apprendre à lire son langage corporel plutôt que se focaliser sur des expressions de tête ou d’œil qui ne seront que le reflet de nos émotions et non ses douleurs à lui.
- Le travailler en tant que partenaire et non comme outil de valorisation humaine.
- Le traiter en tant que sportif et l’entrainer en conséquence : progressivement, cardio, gymnastique, équilibre..
- Expliquer qu’entraver son mouvement d’encolure met en danger le cheval et son cavalier
- Dédramatiser une nuque haute qui n’est nullement le signe d’un dos non tendu….etc etc…
Le monde équestre en tant que professionnelle
Mon 1er emploi dans le milieu était en tant que saisonnière/étudiante. J’amenais en calèche avec un percheron, à faire le tour du château de Bidache (64), avant le spectacle de la volerie dans les années 90.
Puis j’ai été responsable palefrenière d’une écurie de Mon 1er emploi dans le milieu était en tant que saisonnière/étudiante. J’amenais en calèche avec un percheron, à faire le tour du château de Bidache (64), avant le spectacle de la volerie dans les années 90.
Puis j’ai été responsablplus de 80 chevaux, conduite d’engins agricoles et gestion des stocks, au centre équestre du Haras des Plages à Ondres (40).
L’après-midi je débourrais les chevaux anglo-arabes de l’élevage ou je faisais les mariages en calèche avec un Fjord du centre équestre.J’ai vécu à 300% avec les chevaux pendant 2 ans et me suis achetée mon 1er cheval « Lagun » un cocktail des prairies comme on dit ici (un sans-papiers - toujours à mes côtés 27 ans après).
A l’époque, l’engouement du cheval et la clientèle était encore timide, les places en tant que professionnelle étaient chères, j’ai alors opté pour une carrière dans ma 2eme passion :
la Biodiversité. L’interaction de ses animaux sauvages avec son milieu naturel, m’a portée pendant 25 belles années au sein du Ministère aujourd’hui appelé « de la transition écologique ». Me permettant de continuer à évoluer dans le monde équestre avec une sécurité financière.
Ce n’est qu’en 2000 où je me suis lancée en double activité : commerce de chevaux, valorisation, débourrage en Haute Garonne (31), dans ma 1ere écurie en tant que gérante/propriétaire. J’ai participé à plusieurs spectacles auprès de Benjamin Aillaud (ancien directeur équestre de la troupe Cavalia au Canada) dans le 81 : Garroche, carroussel de longes, pas de 2, piano…
Toujours les chevaux dans mes rêves, j’ai tenté l’aventure d’un détachement aux Haras Nationaux (aujourd’hui IFCE) pendant 2 années. Expérience forte et gratifiante dans une structure aussi prestigieuse, j’ai pu côtoyer les meilleurs étalons côtés de l’époque et en travailler certains. Mais les restructurations et les fermetures de sites, m’ont faits reprendre le chemin du monde équestre à mon compte.
De retour dans le sud-ouest en 2010, j’ai faits l’acquisition de 9 hectares de terres agricoles et y ai construit mes écuries, à St Cricq du Gave (40). Forte de mon BPJEPS et de mon expérience variée et technique, avec au début plusieurs remplacements en tant que prestataire extérieure, dans des grandes structures comme à Biarritz, Chiberta, Ondres et Pau.
Voilà le début d’une belle aventure aux écuries « Horse and Dog » avec une partie petit élevage de chevaux de loisir : Lipizzan, Arabe, croisé Hanovrien.